Il n’est pas (encore) trop tard pour vraiment les protéger…
Longtemps ignorés sauf par les pêcheurs qui voyaient les dauphins comme des concurrents, les cétacés azuréens ont peu à peu livré certains de leurs secrets, depuis le début des années 80, puis bien sûr avant l’avènement du Sanctuaire Pelagos.
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Ces dernières années, il apparaît clairement que le peuplement local de cétacés a changé : une ou deux espèces se sont raréfiées, une ou deux autres sont vues plus souvent… sans qu’on sache exactement quelle est la responsabilité directe de l’humain dans cette évolution récente.
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Trois choses sont certaines cependant : d’une part, le milieu marin est beaucoup plus fréquenté par la plaisance à moteur qu’il y a quarante ans ; d’autre part, de nombreux textes définissent la protection des cétacés (le dernier en date sur l’interdiction d’approche à moins de 100 m) ; et enfin, …les textes demeurent pour l’essentiel non appliqués.
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Un autre fait est apparu récemment (nous y reviendrons bientôt), les Dauphins bleus et blancs, principaux cétacés résidents en zone azuréenne, désertent lentement mais sûrement la partie la plus côtière de leur habitat (qui se trouve par endroits à seulement 2 km du rivage).
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Pour les grands cétacés, le risque de collision mortelle a nettement augmenté avec l’explosion du trafic de la ‘grande plaisance’, navires rapides évoluant souvent à quelques milles des côtes. Plusieurs victimes sont à déplorer chaque année. Alors que le siècle est déjà bien entamé (et depuis quelques temps, très mal embouché), nous devons à nos ‘amis’ les cétacés une meilleure protection… mais comment ? Évidemment, on ne peut envisager de mettre un gendarme maritime ‘à chaque carrefour’.
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La solution est évidente : il faut informer massivement et en permanence tous les usagers de la mer afin que la plus grande majorité d’entre eux, bienveillante envers les cétacés, adopte des comportements de précaution vis-à-vis de cette faune magnifique et fragile : appliquer la loi bien sûr, mais aussi modérer sa vitesse… une précaution qui en plus permettrait l’économie de carburant et des rejets moindres de CO2 : tout le monde y trouve son compte !
Alexandre et cetaces.org