Pollutions sonores et cétacés : il reste une place

A Antibes, en janvier, deux journées pour comprendre

La seconde édition de notre stage de formation aux effets des pollutions sonores sur les cétacés se déroulera les 22 et 23 janvier prochains à Antibes, dans les locaux du CREPS, au Fort-Carré.

Dauphins communs près d’un chantier d’éoliennes, dans le golfe de Gascogne

Avec l’industrialisation rapide de notre zone économique exclusive, l’enjeu de la pollution sonore est devenu majeur pour l’habitat des marsouins, dauphins, cachalots, ziphius et cachalots, qui sont nombreux au voisinage des côtes métropolitaines et ultra-marines. Pour prévoir et prévenir les conséquences des bruits sous-marins sur les cétacés, il est nécessaire de comprendre les aspects physiques de la nocivité des sons et les phénomènes physiologiques et comportementaux qui menacent la santé des animaux ou la viabilité de leurs habitats, avec un contexte réglementaire pas facile à interpréter. Lors de ces deux journées, le Groupe de Recherche sur les Cétacés, dont les compétences en acoustique des cétacés sont reconnues, met à votre disposition deux des meilleurs spécialistes de cette problématique : Alexandre Gannier (Dr) qui a été aux prises avec des problèmes d’impact acoustique difficiles et variés, et Adrien Gannier (D.-Vet.), un des meilleurs spécialistes de la prévision des conséquences physiologiques parfois létales des pollutions sonores sur les cétacés.

Rendez-vous donc dans quelques semaines à Antibes, pour deux journées denses d’enseignement et de partage.

A quelques kilomètres d’Antibes, des dauphins se nourrissent … dans un habitat de plus en plus bruyant