Fin de parcours pour la Vaquita

Marsouin de Californie : le dernier carré

Le sursaut n’a pas eu lieu, ou plutôt les ultimes efforts des naturalistes ont été réduits à néant par l’inaction d’autorités mexicaines décrites comme corrompues (selon Transparency International). Il resterait entre 6 à 9 marsouins vivants.

Vaquita photographiée par Chris Johnson pour le WWF

La tentative de translocation de plusieurs individus a subi un échec, avec la mort d’une femelle lors d’une manipulation, fin 2017. La pêche illégale au totoaba a repris de plus belle (destination la Chine) et l’hécatombe dans les filets a scellé les derniers espoirs de survie de l’espèce en liberté.

Vaquitas victimes des filets, photographiées par Alejandro Robles

Désormais, l’issue fatale est certaine, à moins qu’un quasi miracle ne s’accomplisse du côté du Mexique. Nous vivons en direct l’assassinat d’une espèce de la planète Terre : le meurtrier est connu, il ne sera pas jugé, ni arrêté. Il continuera ses crimes contre les espèces, impuni.

La pêche dans le monde est de loin la première cause de mortalité non naturelle pour les cétacés, petits et grands. Et cela concerne aussi la France. Il est temps de regarder de près les étiquettes du poisson que nous achetons.

Pour nous qui envisagions un voyage touristique au Mexique, ce projet subira le même sort que la Vaquita. Les desperados ne sont pas que des bouteilles de boisson alcoolisée à la mode …

Alexandre et cetaces.org